LES ANGES RÉVÈLENT LEUR SEXE





Francis Lagacé est né pour vrai quand il
s’est installé à Montréal. Il y partage
son temps entre l’enseignement,
l’écriture et le militantisme.

Anges à bicyclettes, anges à roulettes, anges de métal, anges électroniques, anges musiciens, anges indiscrets, dans « les carrefours qui cliquettent » ou « qui sourient gratis/ Sur le trottoir ». L’un d’entre eux vous séduira avec « ses jambes poilues et son sourire insolent » pour respirer les « effluves des congrès intimes » et vous direz, heureux, « Je m’essuie/Donc je recommence ». (Les Écrits francs, s. a.)

« La poésie de Francis Lagacé joue sur les demi-teintes, les sentiments suggérés, sur un fond de délire retenu telle une pudeur au chevet de l’amour. Et ses poèmes vont et viennent pour n’en faire finalement qu’un seul, modulé selon la lumière (et les humeurs) de l’heure. Une quête parfois accablée, parfois sereine couve sous ces descriptions, ces désirs murmurés par un ange qui passe, telle la musique d’une brise, d’un parfum délicat dans son agressivité, comme la ville offerte et qui tout à coup se défile. » (Jean-Paul Daoust, préface)