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Séduit par la poésie, dont celle de Baudelaire et de Grandbois, c’est en se liant d’amitié avec Gatien Lapointe, à Saint-Jean-sur-Richelieu que Jean-Yves Théberge s’est sérieusement mis à l’écriture poétique.
Il publie son premier recueil en 1969. Pédagogue maintenant à la retraite, mais toujours chroniqueur en vins, il nous présente, après quinze ans d’un trop long silence, son sixième recueil. Il y est question du soleil couchant à la fin de l’automne.
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Le vide se terre le long du chemin
Ne reste qu’un murmure
Une trace de sang chaud encore
Sur l’accotement du jour
Dans chaque mot pourtant beau à
mourir
Une rupture
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