L’idée d’indépendance au Québec a subi de nombreux avatars. Tantôt, on l’appelle nationalisme, tantôt indépendantisme, d’autres fois souverainisme et de moins en moins souvent séparatisme, un mot qui, depuis les événements d’octobre 1970, a toujours été utilisé pour faire peur.
L’indépendance du Québec serait une bonne chose entre autres parce qu’elle éviterait un gaspillage considérable d’énergie utilisée juste pour justifier son existence. Pendant ce temps-là, on n’agit pas comme on le devrait. Imaginez le fils qui veut quitter la maison et qui passe son temps à expliquer pourquoi, mais qui ne le fait pas. Alors qu’il lui suffirait de partir pour commencer à agir à son gré.
Quoi qu’il en soit, n’ayons pas peur des mots, pourquoi pas se séparer quand on n’arrive pas à s’entendre sur l’utilisation des meubles? On n’en sera que meilleurs amis. |
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