Le syndicalisme reste certainement, dans l’état actuel de l’économie et du monde du travail, la meilleure façon de protéger les travailleurs.
Dans l’énergie et la confiance de la jeunesse, certains croient qu’ils pourront négocier seuls leurs conditions de travail devant leur employeur. C’est un peu naïf de croire que l’on peut obtenir des conditions avantageuses et des assurances quand on n’a pas de rapport de force. Il faut penser aussi qu’on ne sera pas toujours jeune et en bonne santé. Les personnes qui travaillent ont besoin de protection, et c’est en s’unissant qu’elles peuvent l’obtenir.
Certes, le syndicalisme a besoin de s’adapter aux réalités du fractionnement du travail et de la précarisation de l’emploi. Plutôt que d’accuser ce manque d’adaptation, pourquoi ne pas réfléchir ensemble aux solutions ?
Mon implication syndicale m’a fait participer aux instances suivantes :
-- Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université de Montréal (j'en fus le président de septembre 2004 à mai 2005 et de mai 2007 à mai 2010)
-- Conseil central du Montréal métropolitain (deuxième vice-président de 2009 à 2013)
-- Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec
-- Confédération des syndicats nationaux
Voici quelques sites d’intérêt :
Sur le syndicalisme international et les actions que l’on peut entreprendre : Labour Start www.labourstart.org
Confédération syndicale internationale : www.ituc-csi.org
Dans le domaine de l’éducation, l’Internationale de l’éducation : www.ei-ie.org
|
|